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Volume 21, numéro 1, 2024 
La performance sociétale : mise à nu et éperonnage de la performance publique? 

Plusieurs tendances sociétales globales (réchauffement climatique, transition écologique) et dans plusieurs pays, diverses crises (crise du logement et multiplication des sans-abris, crise des opioïdes, épidémie de solitude, etc.) amènent à s’interroger sur la façon dont l’action publique s’approprie et façonne les enjeux de société (Bartoli et Trebucq, 2023), et de manière plus spécifique, sur la gestion de la performance publique. Comme il est reconnu que ces tendances ne peuvent pas être infléchies, ni ces crises, jugulées par les seuls pouvoirs publics, la performance publique doit être conçue, resituée et évaluée à partir de la performance de la société. Cette interrogation commence d’emblée par un recentrage des notions de performance publique et de performance sociétale. Dans la littérature, la performance sociétale réfère le plus souvent à la prise en compte des retombées de l’action d’une organisation sur ses parties prenantes et de ses externalités dans son milieu (Boussoura et al., 2021), tout comme la performance publique est approchée et appréhendée par la gestion stratégique et opérationnelle des organisations de l’État (Mazouz et al., 2017). L’analyse de la performance par rapport à des phénomènes sociétaux demande de passer du niveau micro, « unité individuelle d’organisation », au niveau macro, « écologique », en éclairant si possible le lien entre les deux, ce qui amène à repenser la gouvernance publique (Torfing, 2023).  

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